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Côte d’Ivoire : « E-pharma veto », une application visant à tracer les produits vétérinaires

Des gestionnaires des données de la direction des services vétérinaires, au ministère des Ressources animales et halieutiques, ont été formés ce jeudi 7 septembre 2023 sur l’outil de collecte « E-pharma veto » des services vétérinaires, lors d’un atelier à Abidjan.

Cette formation a été organisée par la Direction des Services Vétérinaires avec l’appui technique et financier de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’USAID comme l’a rapporté l’agence d’information APAnews.

La session a enregistré, entre autres, des acteurs de l’Ordre national des vétérinaires de Côte d’Ivoire, de l’Association des vétérinaires privés praticiens et les grossistes importateurs de médicaments vétérinaires.

L’outil « E-pharma veto » était le centre d’intérêt du séminaire de formation des acteurs intervenant dans la santé animale, à l’effet de les mettre en conformité sur la procédure de lutte contre la résistance aux maladies antimicrobiennes qui occasionnent certains problèmes dans le milieu animal comme humain.

A l’ouverture de cette rencontre, Haida Fadiga, conseillère technique du ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Touré, a situé l’enjeu du séminaire de formation, à savoir la lutte contre la résistance aux antimicrobiens qui est un fléau mondial.

L’une des problématiques majeures demeure la mauvaise utilisation des médicaments vétérinaires, ce qui participe à la résistance des antimicrobiens. Cette session devrait permettre une utilisation optimum des médicaments vétérinaires.

Haida Fadiga a rappelé que « sous l’impulsion du ministre des Ressources animales et halieutiques des réflexions ont été menées pour mettre en place une plateforme de collectes de données, afin de maîtriser le flux des médicaments vétérinaires importés tant en qualité et en quantité ».

Pour elle, tous les acteurs doivent être formés pour permettre de maîtriser le flux et pouvoir décider, tout en soulignant que les ayants droits des médicaments vétérinaires sont les vétérinaires eux-mêmes et les pharmaciens, selon le code de la santé publique vétérinaire.

Le directeur des services vétérinaires, Dr Kallo Vessaly, dira à propos de l’utilité de l’application ‘’E-pharma veto’’ qu’elle vise une meilleure traçabilité du produit vétérinaire en sorte qu’in fine, il soit capable de définir par exemple la quantité d’antibiotique administrée à la branche animale bovine.

« Cela permet ainsi d’ajuster notre politique de lutte contre les médicaments antimicrobiens, parce que l’objectif est de réduire l’usage des médicaments, à partir des données perçues. Nous permettant de mieux suivre notre politique de lutte contre les antimicrobiens avec les données que nous recevons en temps réel ».

Pour lui, cette action de lutte est importante pour le développement de l’élevage, mais également pour la santé publique, à travers cet outil d’aide à la prise de décision. Selon Dr Germain Bobo de la Fao, la résistance aux antimicrobiens représente l’un des plus grands défis sanitaires de notre époque, « devenant une cause majeure de décès dans le monde ».

« Elle constitue donc une menace croissante pour la santé animale et humaine y compris pour l’environnement, ainsi que les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire à l’échelle mondiale », a-t-il poursuivi.

« Il est donc de notre responsabilité de trouver des solutions pour freiner l’émergence de microbes résistants aux médicaments. Et chacun d’entre nous doit prendre part à la lutte contre cette menace envers la santé mondiale qu’ils soient agriculteurs, producteurs d’animaux aquatiques, prestataires des services de santé, professionnels de la santé », a dit Germain Bobo.

Pour lui, cet atelier de formation tombe à pic, car il permet la mise en place d’une plateforme de collecte de données en ligne issues de produits pharmaceutiques, entre autres, antimicrobiens en circulation en Côte d’Ivoire ».

Et d’ajouter quel l’utilisation responsable de cette plateforme des antibiotiques et l’élimination correcte des médicaments non utilisés ou périmés, ainsi que les déchets des industries concernées, permettant de s’assurer que ces outils pharmaceutiques restent hors de l’environnement et réduisent le risque de bactéries résistants.

Source : AP/APA

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Malick Kane

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