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Afrique – Pêches : une plateforme « Blue Economy » pour pérenniser l’héritage d’ECOFISH

Une nouvelle plateforme régionale de l’économie bleue va reprendre le flambeau d’ECOFISH en Afrique de l’Est et australe. Son objectif : faire passer la coopération halieutique d’une logique de projet à un mécanisme permanent, capable de coordonner les politiques publiques, d’attirer l’investissement et d’aligner la science, l’innovation et la gestion des pêches.

Portée par les Communautés économiques régionales (EAC, IGAD, SADC, COMESA), la plateforme vise à harmoniser les cadres de gestion et à soutenir les pays dans la mise en œuvre de l’Approche écosystémique des pêches (AEP). Concrètement, elle facilitera l’échange d’outils, de données et de bonnes pratiques, et aidera à traduire les engagements régionaux en plans nationaux réalisables.

L’un des chantiers prioritaires est le renforcement des systèmes d’information halieutique : suivi des stocks, données socio-économiques, géospatial (GIS), et tableaux de bord pour décider vite et mieux. Cette base factuelle est indispensable pour calibrer les mesures de gestion, planifier l’effort de pêche, et documenter les résultats auprès des décideurs et des partenaires techniques et financiers.

La plateforme promet aussi d’accélérer les actions contre la pêche INN (illégale, non déclarée, non réglementée) via un appui coordonné au MCS (monitoring, control, surveillance), à la traçabilité et aux inspections portuaires. À la clé : des chaînes de valeur plus sûres, une réduction des pertes post-capture et une meilleure compétitivité des produits africains sur les marchés régionaux et internationaux.

Côté terrain, l’accent est mis sur la co-gestion et l’inclusion des communautés de pêche artisanale : comités locaux, règles co-élaborées, restauration des habitats, diversification des revenus (transformation, aquaculture, tourisme bleu). L’ambition est double : résilience des moyens d’existence et durabilité des écosystèmes face aux pressions climatiques et à la variabilité océanique.

Enfin, le passage au « post-projet » s’accompagne d’un agenda d’investissement et de financement mixte (public, privé, partenariats). La plateforme se veut un point d’entrée pour structurer des projets bancables, arrimer les donateurs aux priorités régionales et mesurer l’impact sur l’emploi, la nutrition et la conservation. C’est un signal fort : la gouvernance halieutique s’inscrit désormais dans le temps long.

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Simon Yaya