Le Fonds international de développement agricole (FIDA) a octroyé au Sénégal un prêt de 17,32 millions d’euros (11,3 milliards de FCFA) pour améliorer la productivité et l’accès au marché des chaînes de valeur des produits de base prioritaires et de l’élevage dans le bassin arachidier et les zones agropastorales du pays.
Selon le site d’informations Intellivoire, le Fonds international de développement agricole (FIDA) a octroyé au Sénégal un prêt de 17,32 millions d’euros (11,3 milliards de FCFA) pour améliorer la productivité et l’accès au marché des chaînes de valeur des produits de base prioritaires et de l’élevage dans le bassin arachidier et les zones agropastorales du pays.
Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et le représentant résident du FIDA, Benoît Thierry, ont procédé, jeudi à Dakar, à la signature de l’accord relatif audit prêt.
“L’objectif de cet accord de financement relatif au programme de compétitivité pour l’agriculture et l’élevage au Sénégal (…) est d’améliorer la productivité des chaines de valeur agricoles, notamment l’accès au marché des produits de base de l’agriculture et de l’élevage dans le bassin arachidier et dans les zones agropastorales” , a expliqué M. Hott.
En signant l’accord de financement, le ministre a déclaré qu’environ 900.000 agriculteurs, dont 50% de femmes et 30% de jeunes agriculteurs, devraient en bénéficier.
De son côté, le représentant régional du FIDA a insisté sur « les nouveaux outils financiers » que constituent le programme axé sur les résultats et le programme d’assurance agricole du Fonds vert pour le climat.
Selon lui, ils « vont apporter des solutions innovantes à la transformation de l’agriculture dans les zones sahéliennes. Ceci va renforcer la transformation du milieu rural, pour une agriculture qui nourrit, emploie et enrichit les producteurs et leur pays».
Le Fonds international de développement agricole (FIDA, International Fund for Agricultural Development, IFAD) est une institution spécialisée du système des Nations unies. Il a été fondé en décembre 1977 dans le sillage de la Conférence mondiale de l’alimentation réunie à Rome en 1974, en réponse aux crises alimentaires du début des années 1970 où une pénurie alimentaire a provoqué une vague de famine et malnutrition, principalement dans le Sahel. Son siège est à Rome.
