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Evaluation des systèmes de surveillance : Des épidémiologistes africains outillés sur la version actualisée de l’outil SET.

Photo : @FAOCotedIvoire

Du 25 au 29 mars 2024, s’est tenue à Grand-Bassam, une cité balnéaire située à 40 km au sud-est d’Abidjan, une formation organisée par la FAO. Cette session a réuni 13 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre dans le but de les familiariser avec les changements introduits dans la version actualisée de l’outil d’évaluation de la surveillance (SET) version 2.0.

L’ouverture de la formation a été effectuée par M. Assoumany Gouromenan, directeur de cabinet, qui représentait le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques. Dans son discours d’ouverture, M. Gouromenan a souligné l’importance du secteur de l’élevage pour les pays participants, tant en termes de sécurité alimentaire que de lutte contre la pauvreté, d’amélioration des revenus des ménages et de création d’emplois.

Cependant, il a également mis en évidence la faiblesse des systèmes de surveillance épidémiologique et la fréquence des maladies animales endémiques, ce qui limite les capacités de riposte des pays. Il a cité plusieurs crises sanitaires récentes dans la sous-région, telles que la peste porcine africaine, la maladie hémorragique virale du lapin, la fièvre aphteuse et la grippe aviaire.

La grippe aviaire, notamment, constitue une menace économique et sanitaire considérable. En Côte d’Ivoire par exemple, elle a entraîné des pertes de l’ordre de 3 milliards de francs CFA par épizootie et menace un chiffre d’affaires estimé à plus de 300 milliards de francs CFA.

Ainsi, M. Gouromenan a souligné l’importance de la surveillance, de la détection précoce et de la maîtrise des maladies animales pour le développement du secteur de l’élevage et des ressources animales.

La formation, soutenue par le Programme de sécurité sanitaire mondial, a été l’occasion de présenter la version actualisée de l’outil d’évaluation de la surveillance (SET) développé par la FAO en 2017. Cette version 2.0 a été mise à jour afin de faciliter son utilisation par les pays participants et d’améliorer sa complémentarité avec d’autres outils et méthodologies d’évaluation existants.

Les participants à la formation, composés d’épidémiologistes, ont ainsi pu se familiariser avec la méthodologie et l’interprétation des résultats de cette nouvelle version du SET. De plus, des présentations ont été faites sur de nouveaux outils opérationnels tels que JOIN et RISK-SPORT, et leur rôle potentiel dans la région a été discuté.

Photo : @FAOCotedIvoire

La formation a réuni des experts du Centre d’urgence de la FAO pour la lutte contre les maladies animales transfrontalières (ECTAD) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, ainsi que des experts de la FAO venus de Rome. Dr Abebe Wolde, coordonnateur régional de l’ECTAD, a souligné l’importance de cette session pour les évaluations de suivi et la comparaison des résultats entre la version 1.0 et la version 2.0 du SET.

Il convient de noter que l’USAID, l’agence américaine d’aide au développement, est le principal bailleur de fonds des activités du programme ECTAD de la FAO. La version actualisée du SET (2.0) a été testée avec succès au Niger et en Jordanie au cours du premier semestre 2022.

Il faut rappeler que le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontières (ECTAD) de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), créé en 2005, planifie et met en œuvre les programmes d’urgence et de développement de la FAO en matière de santé animale dans plus de 37 pays afin de prévenir et d’atténuer les effets des maladies animales dans le cadre de l’approche « Une seule santé ».

Le programme de travail du Centre est financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international, l’Agence pour la réduction des menaces du Département de la Défense des États-Unis, l’Australie, la Chine, la République de Corée, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, et le financement interne de la FAO.

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Malick Kane

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