Les autorités des Seychelles sont déterminées à faire face à la sécurité maritime. L’objectif est de mettre fin ou de réduire le trafic de drogue et d’humains, la Pêche illégale, non déclarée et non réglementée (Pêche INN) qui connaissent une hausse spectaculaire. C’est pourquoi, le gouvernement, soutenu par des partenaires, a mis en œuvre diverses initiatives visant à endiguer le fléau.
En termes clairs, les Seychelles et l’Inde ont signé un accord de coopération sur des échanges d’informations en matière de sécurité maritime, a rapportée par le média d’Etat Seychelles News Agency mercredi 22 février 2023.
Conclu pour une durée de deux ans, l’accord vise à promouvoir la collaboration en matière de sûreté et de sécurité maritimes. Il facilitera également la coopération en matière d’échange de personnels, d’informations, de technologies et de meilleures pratiques, a souligné l’Agence Ecofin qui donne l’information.
Une des principales destinations touristiques d’Afrique, les Seychelles doivent gérer chaque année un flux important de voyageurs étrangers qui se rendent dans le pays pour diverses raisons. Mais selon Sam Gontier, directeur du Centre des opérations de coordination régionale (RCOC) des Seychelles, l’archipel fait également face à une augmentation du trafic de drogue et de la migration illégale. La traite des êtres humains et le commerce illégal de la faune et de la flore sauvages sont aussi des fléaux de plus en plus perceptibles sur le territoire ainsi que la pêche illégale, non déclarée et non réglementée.
Le directeur de RCOC qui espère compter sur la flotte maritime de son partenaire indien pour renforcer les patrouilles a signifié que « le fait d’avoir davantage de partenaires en matière de sécurité maritime signifie que nous recevons davantage d’informations, ce qui nous permet de savoir où se trouvent ces navires illégaux et de réagir ».
Notons que ce protocole d’accord avec l’Inde entre dans le cadre plus global des mesures mises en œuvre par le gouvernement seychellois en vue de lutter contre la criminalité organisée sur son territoire. Depuis plusieurs années, les autorités ont décidé d’adopter une politique de tolérance zéro notamment en matière de drogue, ce qui a abouti à l’arrestation et à la condamnation de plusieurs ressortissants étrangers ces dernières années.
Source : Moctar FICOU / VivAfrik