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Kenya: L’industrie avicole craint l’importation potentielle de produits de volaille en provenance des États-Unis

Les États-Unis, classés deuxièmes exportateurs mondiaux de viande de poulet derrière le Brésil, cherchent à développer leurs débouchés commerciaux en particulier sur le continent africain. Le gouvernement kényan a récemment annoncé des négociations pour l’importation de produits avicoles en provenance des États-Unis, ce qui pourrait avoir des conséquences néfastes pour l’industrie locale, selon l’Association kényane des éleveurs de volaille (PBAK). Dans une déclaration rapportée par Business Daily Africa le 29 avril, la PBAK affirme que l’afflux de produits américains dans le cadre du Partenariat stratégique pour le commerce et l’investissement (STIP) entre les deux pays risque de compromettre la compétitivité des produits locaux, qui sont déjà confrontés à des problèmes structurels tels que des coûts de production élevés.

Selon l’association, les fournisseurs américains bénéficient d’une meilleure technologie et de coûts de production plus bas, ce qui les rend difficilement concurrençables pour les éleveurs kényans. Par exemple, le prix du maïs, principal ingrédient des aliments pour volailles, est de 190 $ par tonne aux États-Unis, contre 380 $ au Kenya, ce qui rend le coût de production du poulet américain inférieur d’environ 50 % à celui du Kenya.

Si l’accès au marché kényan pour les produits américains est confirmé, la PBAK estime que la demande de produits locaux pourrait chuter de 75 %, entraînant une perte de revenus d’environ 172 milliards de shillings (1,3 milliard $) par an. En 2020, la production locale couvrait environ 60 % des besoins en viande de poulet et 50 % des besoins en œufs, selon l’Organisation kényane de recherche sur l’agriculture et l’élevage (KALRO). Pour combler ce déficit, la première économie de l’Afrique de l’Est s’appuie actuellement sur les importations en provenance de pays voisins tels que l’Éthiopie, la Tanzanie et l’Ouganda.

Le but de KALRO est de contribuer à la croissance du secteur agricole grâce à la coordination et à la régulation de la recherche ; au développement de la technologie et de l’innovation ; et catalyser le transfert et l’utilisation des résultats de la recherche agricole.

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Malick Kane